Pharmacie Du Millénaire - Flux RSS de conseils santé Les conseils santé de Pharmacie Du Millénaire et dossiers sur les maladies et pathologies les plus courrantes. https://pharmacie-millenaire-aubervilliers.apothical.fr/conseils Fri, 27 Sep 2024 01:08:34 +0200 <![CDATA[Sécurité des données patients : l'importance de la double authentification pour protéger vos informations médicales]]> Avec l'essor des technologies numériques dans le secteur de la santé, les cyberattaques deviennent une menace croissante. Les données médicales, précieuses et convoitées, sont souvent la cible des pirates. Chaque mois, des cyberattaques frappent des établissements de santé, qu'ils soient publics ou privés.

Pourquoi la confiance dans la sécurisation des données de santé est-elle essentielle ?

La protection des données de santé en Europe : réglementation en place

Selon la CNIL, les données de santé concernent tout ce qui a trait à la santé physique ou mentale d'une personne, qu'il s'agisse de son passé, de son état actuel ou futur. Cela inclut également les informations liées aux services de soins. Les principales données de santé sont :

  • Les informations personnelles du patient : comme son numéro de sécurité sociale ou tout autre identifiant médical utilisé lors de son inscription dans le parcours de soins.

  • Les résultats d'examens médicaux : qu'il s'agisse d'analyses de sang, d'urine ou d'autres tests médicaux.

Les données sur l'état de santé : incluant les maladies, handicaps, traitements, ou antécédents médicaux, quel que soit le professionnel de santé ayant recueilli ces informations.

La protection des données de santé repose sur deux cadres réglementaires clés en Europe : le RGPD et la PGSSI-S. Le RGPD, en vigueur depuis 2018, impose aux organisations de garantir la transparence et la sécurité des données personnelles, y compris médicales.

Ainsi, les patients doivent être informés clairement sur la façon dont leurs données seront utilisées, que ce soit via un dossier papier ou numérique. Cette communication doit être simple, accessible et compréhensible pour tous. Les données de santé doivent-elles être protégées contre les accès non autorisés ou les pertes accidentelles. Cela passe par des mesures comme le chiffrement ou l'utilisation de mots de passe. Si un hébergeur certifié gère ces données, un contrat doit garantir un haut niveau de sécurité.

Quelles mesures doivent être mises en place pour garantir la sécurité des données ?

Mesures de sécurité en pharmacie et dans le secteur de la santé

Pour protéger les données de santé, les pharmacies doivent suivre quelques bonnes pratiques en plus des exigences du RGPD et de la PGSSI-S :

  1. Renforcement de la sécurité technique : seules les personnes autorisées accèdent aux données sensibles. 

  2. Gestion du consentement : obtenir le consentement clair des patients pour utiliser leurs données. De plus, les patients doivent savoir comment leurs informations seront utilisées et pouvoir retirer leur consentement à tout moment.

  3. Respect des droits des patients : les patients doivent pouvoir accéder, corriger et supprimer leurs données quand ils le souhaitent. 

  4. Protection physique : les locaux où les données sont stockées doivent être sécurisés contre les accès non autorisés.

Renforcer la sécurité des données avec l'authentification à double facteur

La PGSSI-S recommande l'utilisation d'une authentification forte au moyen de la combinaison minimum de deux facteurs d'authentification différents. Pour renforcer la protection de vos informations, nous avons mis en place l'authentification à double facteur.

L'authentification à double facteur est une méthode qui ajoute une couche supplémentaire de sécurité en exigeant deux vérifications distinctes avant de pouvoir accéder à votre compte. En plus de votre mot de passe habituel, vous recevrez un code supplémentaire sur votre téléphone ou votre email. Cette double vérification assure que seule la personne autorisée peut accéder à ses informations, même si le mot de passe est compromis.

En utilisant l'authentification à double facteur, nous réduisons considérablement les risques de piratage et assurons une meilleure protection de vos informations personnelles.
 

Sources : 

https://www.cnil.fr/fr/donnees-de-sante-la-cnil-rappelle-les-mesures-de-securite-et-de-confidentialite-pour-lacces-au 

https://esante.gouv.fr/sites/default/files/media_entity/documents/Etude%20Authentification%20V1.0%20Juin%202017.pdf

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https://www.mesoigner.fr/conseils/713-securite-des-donnees-patients-limportance-de-la-double-authentification-pour-proteger-vos-informations-medicales
<![CDATA[Comment prévenir et soigner les infections urinaires chez la femme enceinte ?]]> Les infections urinaires touchent environ 10% des femmes au cours de leur grossesse, ce qui représente de ce fait, des milliers de cas chaque année. Cette prévalence élevée s'explique par les changements physiologiques liés à la grossesse, notamment la pression exercée par le bébé sur la vessie, qui peut favoriser la stagnation de l'urine et la prolifération des bactéries. Ces infections, si elles ne sont pas correctement traitées, peuvent entraîner des complications pour la mère et l'enfant. Il est donc essentiel de connaître les mesures préventives et les options de traitement pour protéger la santé des femmes enceintes et de leur bébé.

Symptômes et risques des infections urinaires pendant la grossesse

Les infections urinaires, connues sous le nom de “cystite”, sont des infections courantes du système urinaire, touchant particulièrement la vessie. Elles sont principalement causées par des bactéries telles que Escherichia coli et, dans certains cas, Staphylococcus saprophyticus. Ces infections sont plus fréquentes chez les femmes, notamment pendant la grossesse. Durant cette période, il est crucial de surveiller les symptômes d'une infection urinaire, car une infection non traitée peut entraîner des complications graves pour la mère et l'enfant.

Symptômes typiques et signes à surveiller

Les infections urinaires sont particulièrement fréquentes chez les femmes en raison de la courte longueur de leur urètre, qui, contrairement aux hommes, facilite l'accès des bactéries à la vessie. Cette particularité anatomique rend les femmes, y compris les jeunes filles, plus susceptibles de développer plus facilement des cystites. Les symptômes d'une infection urinaire incluent :

  • Brûlures ou douleurs lors de la miction : une sensation de brûlure est souvent ressentie en urinant, indiquant une irritation des voies urinaires.

  • Douleurs ou lourdeur dans le bas-ventre : les femmes peuvent ressentir une pression ou des douleurs abdominales basses.

  • Besoins pressants et fréquents d'uriner : l'envie d'uriner devient urgente et fréquente, même si la quantité d'urine évacuée est minime.

  • Urines troubles avec une odeur inhabituelle : l'urine peut devenir trouble, plus foncée, avoir une odeur forte, et parfois dans certains cas, contenir des traces de sang.

Contrairement à d'autres infections urinaires plus graves, comme la pyélonéphrite, une cystite n'entraîne généralement pas de fièvre, de frissons, ni de douleurs lombaires. Si ces symptômes apparaissent, cela pourrait indiquer une infection rénale nécessitant une prise en charge urgente.

Chez les femmes enceintes, les symptômes d'une infection urinaire peuvent être moins apparents ou plus discrets, ce qui complique leur détection. En cas de doute, il est crucial de consulter un médecin, car une infection non traitée peut avoir des conséquences graves pour la mère et le fœtus.

Complications potentielles des infections urinaires non traitées

La prévention des infections urinaires chez la femme enceinte revêt une importance particulière en raison des risques accrus de complications pendant la grossesse. Lorsqu'elles ne sont pas traitées, les infections urinaires peuvent entraîner des conséquences graves tant pour la mère que pour le fœtus.

  • Une infection urinaire non traitée peut évoluer vers une pyélonéphrite aiguë, qui peut à terme nécessiter une hospitalisation. Cette complication est non seulement douloureuse pour la patiente, mais elle augmente également le risque de contractions prématurées, pouvant mener à un accouchement prématuré. Les répercussions sur le fœtus peuvent être significatives. Une infection urinaire non maîtrisée peut entraîner un retard de croissance intra-utérin (RCIU) en réduisant l'apport en oxygène et en nutriments au fœtus. De plus, le risque de fausse couche au premier trimestre ou d’infections néonatales après la naissance est plus élevé en présence d'une infection urinaire non traitée.

Enfin, il est important de noter que les infections urinaires peuvent aggraver des conditions existantes telles que l'hypertension artérielle, augmentant ainsi le risque de prééclampsie, une complication grave de la grossesse

Prévention et dépistage des infections urinaires chez la femme enceinte

L’hydratation joue un rôle clé dans la prévention des infections urinaires, en particulier pendant la grossesse. Pour réduire le risque de développer une infection, il est recommandé aux femmes enceintes de consommer au moins 2 litres d’eau par jour. Cette hydratation régulière aide à éliminer les bactéries présentes dans les voies urinaires

Mesures préventives pour réduire les risques d’infection

Pour minimiser le risque d'infections urinaires, il est essentiel d'adopter certaines habitudes de vie simples mais efficaces en cas d’infections urinaires. Voici quelques mesures préventives :

  • Ne pas retenir l'envie d'uriner : il est crucial d'aller aux toilettes dès que le besoin se fait sentir. Retenir l'urine peut permettre aux bactéries de se multiplier dans la vessie, augmentant ainsi le risque d'infection.

  • Porter des vêtements amples en coton : optez pour des sous-vêtements en coton et des vêtements amples pour favoriser la circulation de l'air autour des zones intimes. Cela aide à réduire l'humidité, créant un environnement moins favorable aux bactéries.

  • Limiter la consommation de sucre : une consommation excessive de sucre peut favoriser la croissance des bactéries dans les voies urinaires

  • Se laver et uriner après les rapports sexuels : il est conseillé de se laver et d'uriner immédiatement après un rapport sexuel pour aider à éliminer les bactéries susceptibles d'avoir été introduites dans l'urètre.

Le rôle du test par bandelette urinaire en pharmacie

Le saviez-vous ? Désormais, pour détecter une infection urinaire, il n’est plus nécessaire d’aller au laboratoire, il existe aussi des tests urinaires réalisables en pharmacie ! 

  • Les tests par bandelette urinaire disponibles en pharmacie permettent de détecter la présence de bactéries dans l'urine, offrant ainsi un moyen pratique pour surveiller les infections urinaires. Ce test est particulièrement utile pour les femmes enceintes afin de détecter rapidement toute anomalie.

Avant le quatrième mois de grossesse, le test de bandelette urinaire n'est généralement pas requis à moins de présenter des symptômes ou de présenter un risque accru d'infection. Après cette période, il est recommandé de réaliser ce test de manière systématique chaque mois durant les visites de suivi de grossesse.

Il est important de noter que la prise de médicaments pendant la grossesse doit être effectuée sous la supervision d’un professionnel de santé. En cas de questions ou de préoccupations concernant les infections urinaires ou le test, notre équipe en pharmacie est à votre disposition pour vous fournir des conseils et vous guider dans vos démarches.

 

Sources : 

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/infections/infections-bacteriennes

https://mariefortier.com/espace-conseils/grossesse/conseils-sante/depister-une-infection-urinaire-lors-du-suivi-de-grossesse

https://www.vidal.fr/maladies/reins-voies-urinaires/infection-urinaire-cystite/grossesse.html

https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=infection_urinaire_pm#:~:text=Si%20l'infection%20n'est,septic%C3%A9mie%20ou%20une%20insuffisance%20r%C3%A9nale

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https://www.mesoigner.fr/conseils/709-comment-prevenir-et-soigner-les-infections-urinaires-chez-la-femme-enceinte
<![CDATA[Comment prendre soin de ses cheveux ?]]>

  1. Avant de commencer, évaluez l'état de vos cheveux. Ce diagnostic vous aidera à choisir les produits et traitements adaptés.
  2. Appliquez un masque hydratant une à deux fois par semaine pour restaurer leur douceur et leur brillance.
  3. N'hésitez pas à couper les pointes fourchues et abîmées. Cela les rendra plus sains et facilitera leur croissance.
  4. Intégrez des huiles capillaires à votre routine pour les nourrir en profondeur et les protéger contre les agressions extérieures.
  5. Optez pour un shampooing sans sulfates, conçu pour réparer les cheveux endommagés.
  6. Protégez-les des agressions futures en utilisant des sprays thermoprotecteurs avant de les coiffer.
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https://www.mesoigner.fr/conseils/712-comment-prendre-soin-de-ses-cheveux
<![CDATA[Comment nettoyer sa peau après l'été ?]]>

  1. Enlevez toute trace de maquillage, avec un démaquillant doux. Puis, utilisez un nettoyant doux sans sulfate pour nettoyer en profondeur.
  2. Exfoliez votre peau une à deux fois par semaine pour éliminer les impuretés et favoriser le renouvellement cellulaire.
  3. Appliquez un sérum hydratant riche en acide hyaluronique ou en glycérine pour ressourcer votre peau.
  4. Utilisez des masques hydratants, apaisants ou réparateurs une à deux fois par semaine.
  5. Appliquez une crème hydratante adaptée à votre type de peau pour maintenir l'hydratation.
  6. Intégrez des soins spécifiques selon les besoins de votre peau : anti-tâches, sérum apaisant pour les rougeurs...
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https://www.mesoigner.fr/conseils/708-comment-nettoyer-sa-peau-apres-lete
<![CDATA[Comment utiliser vos bas de contention ?]]>

  1. Asseyez-vous sur un siège bas.
  2. Retourner le bas jusqu'au niveau du talon.
  3. Insérer d'abord la pointe du pied dans le bas retourné puis le talon.
  4. Dérouler progressivement le bas le long de la jambe.
  5. Ne pas tirer sur les bords.
  6. Lisser les plis de bas en haut.
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https://www.mesoigner.fr/conseils/703-comment-utiliser-vos-bas-de-contention
<![CDATA[Comment appliquer efficacement une protection solaire ?]]>

  1. Mettre une protection solaire 15 à 30 minutes avant l’exposition, en quantité suffisante.
  2. Ne pas oublier les oreilles, la nuque, le nez, les mains et les pieds.
  3. Penser à en mettre même en cas de faible couverture nuageuse, elle ne fait pas barrage aux UV.
  4. Utiliser des produits récents, bien les refermer après usage et les laisser à l’ombre.
  5. Veiller à en remettre toutes les 2h, même avec une formule waterproof et systématiquement après une baignade.
  6. Continuer à se protéger même si la peau est bronzée car le bronzage n'a pas d'effet protecteur.
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https://www.mesoigner.fr/conseils/702-comment-appliquer-efficacement-une-protection-solaire
<![CDATA[Comment se débarrasser des poux ?]]> Comme tous les ans, les poux font souvent leur rentrée en même temps que les élèves ! Bien qu'il n'existe pas de solution miracle, le plus souvent, des traitements anti-poux s'avèrent assez efficaces. 

Pour vous aider à vous débarrasser des poux et des lentes rapidement, il est essentiel de suivre un traitement adéquat et d'utiliser un peigne à poux fin régulièrement. N'oubliez pas de traiter l'environnement et de vérifier la tête de votre enfant dans les jours qui suivent pour éviter une réinfestation. Pour en savoir plus sur les méthodes de traitement contre les poux, lisez notre article.

Qu’est-ce qu’un pou ?

Les poux sont de minuscules insectes hématophages qui se nourrissent de sang humain. Il en existe trois sortes : 

  • les poux de têtes, 

  • les poux de corps,

  • les poux de pubis.

La pédiculose (infestation par les poux) de la tête est due à l’espèce Pediculus humanis capitis (pou de tête). Celle-ci peut concerner tout le monde, mais elle touche essentiellement les enfants d’âge scolaire : entre 3 et 8 ans. Ils prélèvent le sang lors de leur piqûre au niveau du cuir chevelu. Ces piqûres entraînent une réaction inflammatoire qui est à l’origine des démangeaisons. Les femelles adultes pondent entre 10 et 20 œufs (lentes) par jour. A l’éclosion, 7 jours après, les larves sortent, et deviennent des larves adultes en 8 à 10 jours.

Comment attrappe-t-on des poux ? 

Contrairement à ce que l’on pense, non, les poux et les lentes ne volent pas et ne sautent pas. Ils se transmettent par contact direct et assez facilement. Le plus souvent la transmission se fait par contact humain de « tête à tête » ou de façon plus indirecte par échange de bonnets, de brosses ou de peignes… 

Les risques de transmissions sont présents à partir du moment où les poux et les lentes sont vivants : sur une période de un à deux mois. En moyenne, sans être traité un pou vit un mois au niveau du cuir chevelu, cependant, son cycle de reproduction est assez rapide. 

Reconnaître la présence de poux 

Les démangeaisons sur le cuir chevelu sont l'un des premiers symptômes des poux et des lentes. Cependant, il est possible d'être porteur de poux sans ressentir de démangeaisons. De plus, une démangeaison ne peut pas être associée uniquement à des poux. En cas de doute, nous vous conseillons de vérifier directement en regardant le cuir chevelu.

Les poux de tête sont bénins et fréquents, surtout chez les enfants qui sont en collectivité. Les filles aux cheveux longs sont quant à elles plus susceptibles d'attraper des poux et des lentes. Utiliser un peigne fin et des produits anti-poux spécifiques fait partie des traitements recommandés pour lutter contre ces parasites. N'oubliez pas de vérifier la tête de votre enfant régulièrement et de traiter les cheveux dans les jours qui suivent le traitement initial pour éviter une réinfestation par les poux.

Que faire lorsque l’on détecte une infestation de poux ?

Lorsqu’on est sûr qu’une personne est infestée par des poux, des larves ou des lentes au niveau du cuir chevelu, il faut dans un premier temps examiner tous les membres de la famille ainsi que l’entourage proche. Cela est nécessaire même s’ils ne présentent pas de symptômes, pour traiter correctement contre les poux l’ensemble des personnes touchées afin d’éviter une nouvelle contamination et de s'en débarrasser une bonne fois pour toutes.

Pour le traitement, utilisez un produit anti-poux adapté en demandant conseil à votre pharmacien, et renouvelez ce même traitement sur vos cheveux 10 jours après. Ces deux étapes sont indispensables pour une bonne efficacité. En parallèle, utiliser un peigne fin pour retirer les poux et les lentes, et essayer des méthodes complémentaires comme l'utilisation de vinaigre ou d'huiles essentielles pour aider à détacher les œufs des cheveux. Enfin, laver le linge ayant été en contact avec le cuir chevelu (bonnet, écharpe, draps…) à au moins 50°C pour éliminer les parasites.

Quel type de traitement choisir contre les poux ?

Il existe deux types de produits qui ont fait leur preuve :

  • Les plus anciens sont ceux à base de pyréthrine (insecticides) qui détruisent le système nerveux des poux. Le malathion (Prioderm) est un insecticide désormais sur prescription médicales suite à une survenue d’effets indésirables (maux de tête, nausées… parfois convulsion) lors d’une utilisation à très forte concentration. Malheureusement les poux deviennent de plus en plus résistants à ces molécules.

  • Les laboratoires ont donc développé des produits à action physique pour éliminer les poux, à base de diméthicone (huile de silicone). Ces produits anti-poux agissent mécaniquement en bouchant les orifices par lesquels les poux respirent, entraînant ainsi la mort des poux par asphyxie.

Vous préférez utiliser des méthodes plus naturelles ? L'utilisation d'huiles essentielles peut être efficace contre les poux. Appliquez généreusement une de ces huiles, puis couvrez avec un bonnet de douche et laissez agir pendant plusieurs heures ou toute la nuit. Le matin, utilisez un peigne à poux fin pour retirer les poux et les lentes. Cette méthode, combinée à un rinçage au vinaigre pour aider à dissoudre les œufs, peut offrir une alternative naturelle aux traitements chimiques anti-poux.

Quel que soit le traitement, l'utilisation du peigne anti-poux est vivement recommandée, préférez-le en métal avec des fines dents très serrées à utiliser sur cheveux mouillés 2 à 3 fois/jour pendant 20 à 30 minutes. Il est important de respecter le mode d’emploi inscrit sur la notice du produit utilisé.

Comment être sûr que le traitement est efficace ?

On s’assure de la disparition des poux et des lentes en inspectant minutieusement les cheveux à l’aide d’un peigne. Attention, ce n’est pas parce qu’il y a encore des démangeaisons qu’on est encore infesté, celles-ci peuvent persister plusieurs jours encore après le traitement. Si le traitement n’est pas efficace, il faut changer de classe de produit et demander conseil à son médecin ou à son pharmacien.

Même si les poux et les lentes peuvent être traités efficacement, il est important de toujours vérifier la chevelure de votre enfant régulièrement et d'utiliser un shampoing adapté pour prévenir les réinfestations. En cas de persistance des parasites, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé pour obtenir des conseils supplémentaires et peut-être changer de traitement. Les pharmacies sont une excellente ressource pour trouver des produits adaptés et obtenir des recommandations personnalisées.

 

Sources : 

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/poux 

https://www.caf.fr/allocataires/vies-de-famille/articles/les-cles-pour-eviter-les-poux-ou-vite-s-en-debarrasser 

 

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https://www.mesoigner.fr/conseils/243-comment-se-debarrasser-des-poux
<![CDATA[Les plantes médicinales qui luttent contre les cancers]]> En France et dans le monde, le cancer demeure l'une des premières causes de mortalité. Bien que ce chiffre soit en constante évolution, nous parvenons de mieux en mieux à le soigner. Face à ce constat, les recherches se tournent de plus en plus vers la nature pour trouver des solutions innovantes et qui font preuve d'efficacité. 

Curcuma, Ginseng, Ginko, Aloe… sont aujourd’hui largement utilisées en médecine dans le traitement des cancers car elles possèdent des propriétés qui aident le corps à se défendre. Les scientifiques cherchent à développer des traitements de plus en plus performants et sélectifs à base de ces plantes aux propriétés puissantes. 

Il est important de noter que bien que ces plantes médicinales puissent offrir des bénéfices, elles ne doivent en aucun cas remplacer les traitements médicaux conventionnels tels que la chimiothérapie

Aujourd'hui présentons ici quelques-unes de ces plantes, leurs effets bénéfiques et leurs rôles en médecine traditionnelle pour lutter contre la prolifération des cellules cancéreuses, en aidant les patients grâce à des substances naturelles et des approches intégrées en santé.

Les crucifères

Brocolis, radis, choux de Bruxelles… et toutes les plantes de la famille des crucifères contiennent des isothiocyanates (ITC) qui apportent des défenses contre l’apparition des cancers. Ils agissent en se fixant sur des éléments cancérigènes, en limitant le développement de Helicobacter pilori et en diminuant l’inflammation chronique de l’estomac, souvent générateur de tumeurs. Plusieurs études épidémiologiques ont pu montrer le bénéfice apporté.

Cependant, le mécanisme d’action des ITC ainsi que les types de cancers potentiellement prévenus par leur consommation reste flou. En effet, les ITC sont un ensemble de molécules réagissant de façon non spécifique avec plusieurs cibles et induisant ainsi plusieurs événements cellulaires. Dans les cellules cancéreuses, ces effets tendent à diminuer le potentiel tumoral, même si leur action bénéfique sur les adénocarcinomes gastriques reste à démontrer.

Le curcuma


Le curcuma détruit les cellules cancéreuses. En plus de son action anti-oxydante et anti-inflammatoire, cette épice bloque la formation de nouveaux vaisseaux sanguins qui se développent pour nourrir les tumeurs et provoquent ainsi leur mort. Malheureusement, son mécanisme d’action limite l’invasion des traitements anti-cancéreux, c’est pourquoi il ne s’utilise qu’en dehors d’une chimiothérapie.

Le ginseng rouge


Dans le cancer du sein, on utilise le ginseng rouge pour limiter la propagation des cellules cancéreuses en prévention ou en complément du traitement anti-cancer. Il permet également de réduire les effets secondaires de la chimiothérapie, il lutte contre la fatigue et améliore le sommeil. 

L'if

Il s'agit de l'une des plantes les plus célèbres en cancérologie ! L’if est le traitement utilisé à l’hôpital par les chercheurs pour tuer les cellules cancéreuses, de plus, elle agit également contre la prolifération des cellules cancéreuses. Il contient de la baccatine, une molécule qui soignerait les cancers du sein, du poumon, de l'ovaire, bronchique ...

L'aloe arborescens

Une étude japonaise a démontré que la prise d'aloe arborescens diminuait le nombre de cellules cancéreuses au niveau du foie. Elle préviendrait également ce type de cancer grâce à sa capacité d’inhibition du développement des cellules cancéreuses. L’aloe arborescens permet un bon nettoyage de l’organisme et donnerait de bons résultats en préventif comme en curatif sur les cancers en évolution. On l’utilise aussi dans les cancers de la prostate, du poumon, du côlon et de l’estomac.

Le ginkgo biloba

Il diminue les cellules cancéreuses avec ses propriétés anti-angiogénèses et, comme le curcuma, il bloque la formation de nouveaux vaisseaux sanguins ce qui empêche le développement des tumeurs.

La spiruline

Cette micro-algue qui regorge de bienfaits a des vertus contre le cancer : le pigment qu'elle renferme, la phycocyanine, retarde le développement des cellules cancéreuses.

Le thé vert

Il contient des polyphénols : des antioxydants puissants et a une action anti-inflammatoire. Il a surtout un effet préventif, notamment contre le cancer du poumon. Une étude de 2011 de l'Université de Taiwan a en effet démontré que les personnes qui ne consomment pas de thé vert ont 5 fois plus de risques de contracter un cancer du poumon.

Bien que ces plantes puissent offrir des remèdes contre certains symptômes du cancer, elles ne remplacent en aucun cas les traitements médicaux conventionnels tels que les médicaments et la chimiothérapie. Il est essentiel de consulter un professionnel de la santé avant d'intégrer des plantes dans votre régime thérapeutique, et de toujours suivre les recommandations médicales basées sur des diagnostics précis pour un suivi efficace et sûr de votre état de santé.

 

Sources :

  • Overby A et coll.: Plant phytochemicals: potential anticancer agents against gastric cancer. Current Opinion in Pharmacology, 2014, 19 : 6-10
  • Anticancer and carcinogenic properties of curcumin: considerations for its clinical development as a cancer chemopreventive and chemotherapeutic agent. López-Lázaro M. Mol Nutr Food Res. 2008 Jun;52 Suppl 1:S103-27. Review.
  • Association of Ginseng Use with Survival and Quality of Life among Breast Cancer Patients. Cui Y, Shu XO, et al. Am J Epidemiol, 2006 Apr 1;163(7):645-53.
  • Etude d’Okada K. Yakayama J. "Studies on in vitro and in vivo effects of aloe extract on hepato carcinogenesis" journal of the Yakayama medical Society, 1997, 48/85-95.
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https://www.mesoigner.fr/conseils/590-les-plantes-medicinales-qui-luttent-contre-les-cancers
<![CDATA[Comprendre l’asthme : symptôme, cause, traitement de fond]]> L’asthme est une maladie chronique qui touche plus de 4 millions de personnes en France. Bien qu'il se développe le plus souvent durant l’enfance, l’asthme peut apparaître à tout âge. Cette maladie respiratoire affecte considérablement la qualité de vie, provoquant insomnie, gêne respiratoire et sensation d’oppression dans la poitrine. Vous souhaitez en savoir plus sur l'asthme ? Lisez notre article.

Qu’est-ce que l’asthme  ?

L’asthme est une maladie respiratoire caractérisée par une inflammation asthmatique des bronches qui se manifeste par plusieurs symptômes : 

  • des crises de gènes respiratoires et d'essoufflement parfois même au repos, 

  • une respiration sifflante, 

  • une toux sèche et persistante, surtout la nuit, 

  • une sensation d'oppression.

Les crises d’asthme peuvent durer quelques minutes à quelques heures et sont dues à une inflammation permanente des bronches. Il existe plusieurs degrés de sévérité d’asthme variable en fonction du degré d’obstruction des bronches, de la fréquence et la gravité.  

Il s’agit d’une maladie qui est évolutive et fluctuante dans le temps. Celle-ci peut être intermittente dans le cas où elle est active que certains mois dans l’année, où elle peut être persistante. 

Causes de l’asthme 

Les causes de l’asthme sont multiples. Elles sont le fruit d’une interaction entre les facteurs génétiques et les facteurs environnementaux. Les symptômes de l’asthme peuvent être accentués par une exposition à des facteurs environnementaux tels que : la pollution, la grippe, les acariens, les parfums, la fumée de cigarette ou encore le sport. 

Asthme : comment le soigner ?

Afin de maintenir une bonne qualité de vie, il est nécessaire de contrôler l’asthme. Bien qu'il ne soit pas possible de guérir de l’asthme, plusieurs traitements existent. Le traitement le plus courant est l'inhalateur. Les médicaments par inhalation se diffusent directement dans les poumons permettant ainsi aux personnes souffrants de cette maladie chronique de maîtriser les crises.

Il est primordial que les personnes asthmatiques et leur famille soient informés pour mieux comprendre cette maladie respiratoire. Pour cela, dans un premier temps, identifiez les facteurs déclenchants, la façon dont vous pourrez les gérer vous-même. Connaître les traitements existants et savoir comment ajuster le traitement en cas d'aggravation des symptômes est également crucial.

Voici les principaux types de traitements qui permettent d'obtenir un contrôle notamment en cas de crise :

  • Bronchodilatateurs : ces médicaments agissent en relaxant les muscles autour des bronches, permettant ainsi aux voies respiratoires de s'ouvrir et facilitant la respiration. Ils peuvent être à action rapide pour un soulagement immédiat des symptômes ou à action prolongée pour une gestion continue de l'asthme.

  • Corticostéroïdes inhalés : ces médicaments réduisent l'inflammation des bronches et sont souvent utilisés comme traitement de fond pour prévenir les crises d'asthme. Ils aident à contrôler les symptômes à long terme et à améliorer la fonction pulmonaire.

  • Anticorps monoclonaux : pour les formes d'asthme sévère, certains patients peuvent bénéficier de traitements par anticorps monoclonaux, qui ciblent des molécules spécifiques impliquées dans la réponse inflammatoire.

Chaque traitement contre l’asthme doit être adapté aux besoins spécifiques du patient et ajusté par un professionnel de la santé en fonction de la gravité de la maladie respiratoire et des réactions individuelles aux médicaments.

Asthme et vacances

Lorsqu'on est en vacances, il arrive parfois d'oublier ses traitements. Cet arrêt temporaire n’est pas souhaitable car il peut avoir de grosses conséquences sur le contrôle de l’asthme. Avant de partir en vacances, faites le point avec votre médecin traitant sur votre traitement de fond

Voici quelques conseils à appliquer durant les vacances lorsqu’on est asthmatique :  

  • Munissez-vous d’une ordonnance de votre médecin pour pouvoir si nécessaire obtenir un nouveau médicament en cas de crise d'asthme ou justifier son transport dans un avion. 

  • Assurez-vous de disposer de votre traitement de fond en dose suffisante. 

  • Veillez à conserver toujours à portée de main votre inhalateur, notamment dans l’avion. 

Une bonne prise en charge de l'asthme permet de réduire le risque de crises, de mieux contrôler la maladie et de savoir comment agir en cas de crises, garantissant ainsi une qualité de vie satisfaisante.

En cas de doute, n'hésitez pas à demander conseil à votre médecin traitant ou à votre pharmacien référent en parapharmacie.

Bien gérer une crise d’asthme repose sur une bonne compréhension de la maladie, une identification des facteurs déclenchants, et une utilisation correcte des traitements. Consultez toujours un professionnel de la santé pour des conseils adaptés et pour ajuster votre traitement selon vos besoins.

 

Sources :  

https://www.vidal.fr/maladies/voies-respiratoires/asthme.html#:~:text=L'asthme%20est%20une%20maladie,parfois%2C%20une%20g%C3%AAne%20respiratoire%20permanente

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/asthme/asthme-comprendre#:~:text=L'asthme%20%3A%20qu'est,d'oppression%20dans%20la%20poitrine

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https://www.mesoigner.fr/conseils/701-comprendre-lasthme-symptome-cause-traitement-de-fond
<![CDATA[Comment améliorer la qualité du sommeil ?]]>

  1. Essayez de vous coucher et de vous réveiller à la même heure chaque jour, pour réguler votre horloge biologique.
  2. Assurez-vous que votre chambre est sombre, calme et fraîche en utilisant des rideaux occultants.
  3. Limitez votre exposition à la lumière bleue des écrans d'ordinateur, de téléphone et de télévision au moins 1h avant le coucher.
  4. Limitez votre consommation de caféine et d'alcool, surtout dans l'après-midi et le soir.
  5. Adoptez des techniques de relaxation telles que la méditation, la respiration profonde, le yoga ou la lecture avant le coucher.
  6. Essayez de faire de l'exercice au moins 30 minutes par jour, mais évitez les entraînements intenses juste avant le coucher.
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